Amour vache

Dans la plupart des pays arabes appliquant la loi islamique, le viol est un crime qui peut être réparé. Il suffit pour cela que le violeur accepte d’épouser sa victime.

On considère en effet que la femme a été déshonorée par cette relation sexuelle hors mariage et que donc elle ne pourra trouver un mari, ce qui constitue un préjudice majeur. Si son violeur l’épouse, le préjudice est réparé. Circulez! Y a plus rien à voir.

Quant au préjudice qu’a constitué le viol, on n’en parle même pas.
Et voilà donc la malheureuse qui a dit non la première fois, obligée de dire oui à partir de maintenant. Et d’aimer ça. Ou, si elle ne dit pas alleluia, de dire au moins amen.

Les Arabes, direz-vous, ont des mœurs barbares bien étranges. Et vous auriez bien tort de dire ça. Car en Turquie, Erdogan veut faire voter la même loi. Et les Turcs ne sont pas des Arabes que je sache. Vous voyez qu’il ne faut pas parler sans réfléchir.

Vous m’objecterez que les Turcs, s’ils ne sont pas arabes sont au moins musulmans.

Mais je ne vous suivrai pas sur ce terrain glissant de l’islamophobie.

21 réflexions sur “Amour vache

    • André 28 janvier 2020 / 18 h 16 min

      Il l’a aimée toute la nuit, son légionaire

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  1. Dr WO 28 janvier 2020 / 16 h 56 min

    Donc il suffit de violer la femme que l’on veut pour l’avoir. Une façon comme une autre de faire la cour, style basse-cour

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    • Pangloss 28 janvier 2020 / 16 h 58 min

      Vous savez ce que vous risquez en critiquant la loi islamique?

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      • André 28 janvier 2020 / 18 h 11 min

        « c’est pas bien »!

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      • Pangloss 29 janvier 2020 / 5 h 59 min

        Non.

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  2. bedeau 28 janvier 2020 / 18 h 26 min

    Et vous, monsieur Pangloss, vous savez ce que vous risquez en ironisant sur les traditions matrimoniales et conjugales mahométanes ?

    Pourquoi vouloir faire sourire vos lecteurs en leur décrivant des moukères criant « alléluia » ou « amen » au moment de prendre leur panard au lieu du traditionnel et incontournable « allah akbar, maman… » ?

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  3. nouratinbis 29 janvier 2020 / 11 h 39 min

    Mahomet l’a souvent dit, une femme ça vaut au moins deux chameaux, à condition bien sûr que le produit soit vierge. Donc forcément, une femme violée c’est comme un dromadaire qui arrête de boire, ça perd beaucoup de sa valeur. Il convient donc, pour l’infortuné violeur, de récupérer l’objet dévalorisé, il ne lui restera plus qu’à s’indemniser sur la bête!
    C’est comme ça, en pays Muz…bientôt chez nous aussi, sans doute.
    Amitiés.

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    • Pangloss 29 janvier 2020 / 12 h 36 min

      Deux chameaux vierges?
      Amicalement.

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      • André 29 janvier 2020 / 17 h 48 min

        Ca me rappelle l’histoire du coopérant qui a du se débrouiller avec un dromadaire mais elle est en dessous de la ceinture.

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      • Pangloss 30 janvier 2020 / 8 h 12 min

        Dans ce blog d’une haute tenue morale, elle serait mal venue. Mais pour une fois … 🙂

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    • realist 29 janvier 2020 / 13 h 48 min

      Ca peut valoir beaucoup plus, j’ai connu quelqu’un qui, lors de vacances au Maroc, s’est vu proposer 50 chameaux pour sa femme, mais il n’a pas conclu et je n’ai pas su si il l’avait plus tard regretté. 🙂

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      • Pangloss 29 janvier 2020 / 16 h 09 min

        On a proposé la même chose pour ma fille en Egypte. Je ne l’ai pas regretté.

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  4. André 29 janvier 2020 / 17 h 52 min

    Plus sérieusement: on n’entend pas les harpies de « Me too », ni notre ineffable ministre Marlène Sciappa ni Caroline de Haass sur ce sujet. Sans doute parce que c’est « délicieusement exotique? » et que toutes les cultures ont droit au même respect?

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    • Pangloss 30 janvier 2020 / 8 h 16 min

      Elles sont trop occupées à ne rien dire de ce président du CFCM qui a dit que Mila l’avait bien cherché et à être d’accord avec Béloubet qui a fait engager des poursuites contre elle. Ces dames sont infréquentables. (Remarquez la modération de mon qualificatif)

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      • Gérard 30 janvier 2020 / 14 h 17 min

        Sans aucun doute, Allah tiendra compte de votre modération : vous ne serez égorgé qu’après étourdissement, peut-être ? (ah non, j’oubliais, c’est pas hallal !)

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      • Pangloss 31 janvier 2020 / 8 h 29 min

        Je suis déjà étourdi.La preuve, j’ai écrit un mot interdit.

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  5. Souliko2 30 janvier 2020 / 15 h 35 min

    C’est la raison qui m’a dissuadée de me convertir à cette belle religion de paix, d’amour et de tolérance !
    Et quand tu penses que la Belloubet est garde des sceaux… C’est de la connerie ou de la très médiocre lâcheté ?

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    • Pangloss 31 janvier 2020 / 8 h 30 min

      Une connerie ET une lâcheté surtout venant d’une ministre et, en plus, de la Justice.

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  6. André 30 janvier 2020 / 20 h 22 min

    « Dans ce blog d’une haute tenue morale, elle serait mal venue. Mais pour une fois … 🙂 »
    Chiche!

    Alors c’est un coopérant qui décide de travailler au Sahel. il rencontre un responsable local et, après discussion, il est tout de suite embauché. Le responsable lui fait alors visiter le chantier où il devra travailler et il l’emmène devant une petite cabane. Elle abrite un dromadaire qui sert de véhicule et il lui explique que, dans la solitude, pris d’un « besoin urgent », il pourrait utiliser le dromadaire pour se soulager. Scandale du coopérant: « Vous n’y pensez pas »!
    Le responsable, vieux renard, lui rétorque tout le monde a dit cela au début mais, finalement, tout le monde l’a fait sans que ça pose le moindre problème, puis il laisse le coopérant s’installer.

    Le premier mois, le coopérant tient le coup.
    Le 2ème mois, ses regards se portent vers la cabane du dromadaire.
    Le 3ème mois, il rôde autour de la cabane.
    Le 4ème mois, il rentre puis il ressort aussitôt.
    Le 5ème mois, il craque, rentre dans la cabane… et se soulage dans le dromadaire. Honteux de ce qu’il avait fait, il sort, tout penaud et tombe nez à nez avec le responsable du chantier. Celui-ci, goguenard, le regarde en souriant:

    « – Alors, qu’est-ce que je vous avais dit? Vous aussi vous y êtes venu!
    – Oui, j’avoue, j’ai cédé à la tentation. Mais il m’a quand même fallu une heure.
    – Quoi? Une heure? En général, il nous en faut quatre.
    – Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai mis une heure avant de me décider.

    Etonnement du chef:

    « – Mais enfin, dites-moi comment vous avez fait en une seule heure pour :
    – seller le dromadaire,
    – aller à la ville
    – vous trouver une prostituée
    – et revenir au camp?

    C’est bon, je sors

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    • Pangloss 31 janvier 2020 / 8 h 31 min

      Elle est excellente.

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