J’ai un ami qui aime bien l’hiver, les promenades dans la neige, un « bon froid sec », un feu dans la cheminée, le plaisir de rentrer dans une maison bien chaude et tout est tout.
Il faut dire qu’il habite en proche banlieue de Paris, dans un appartement bien chaud depuis qu’on a réparé sa chaudière, qu’il n’a pas vu de vraie neige depuis lulure et qu’il n’a pas de cheminée.
Moi, je proclame, persiste et signe: « L’hiver je suis contre ».
Pourtant la neige et un bon feu de cheminée je trouve que ça va bien ensemble…
Avec un vieux Cognac ça va de soi.
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C’était une parabole peut-être ?
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Non. Pas du tout. Je n’aime pas le froid, les journées courtes et qu’on me parle d’un « bon froid sec ».
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Tout à fait d’accord avec M. Pangloss : Le dénommé Bompti-Froissec est un emmerdeur.
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Un émule de Macron?
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Pour attendre l’été à la rigueur.
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Avec le réchauffement climatique vous allez être servi
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Si je ne suis pas gelé d’ici là.
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Ah l’hiver… Ce n’est pas franchement ma période préférée (j’ai montré le bout de nez au mois de mai : très logiquement, ma saison préférée est le printemps). Quand j’étais môme, aux premiers rayons de soleil, les parents nous emmenaient dans les environs tout proches, constitués de champs (avec des vaches), de chemins creux, de fermes isolées ici et là… On ne croisait personne et on pouvait gambader sans crainte de voir surgir un véhicule… Je vis en ville depuis très longtemps et regrette de ne pouvoir m’échapper vers la campagne de mon enfance (surtout en ce moment ubuesque que nous traversons).
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La ville est devenue un enfer et la campagne est envahie de citadins. Nous sommes foutus! 🙂
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Merd’ ! V’là l’Hiver et ses dur’tés,
V’là l’ moment de n’ pus s’ mett’ à poils :
V’là qu’ ceuss’ qui tienn’nt la queu’ d’ la poêle
Dans l’ Midi vont s’ carapater !
V’là l’ temps ousque jusqu’en Hanovre
Et d’ Gibraltar au cap Gris-Nez,
Les Borgeois, l’ soir, vont plaind’ les Pauvres
Au coin du feu… après dîner !
Et v’là l’ temps ousque dans la Presse,
Entre un ou deux lanc’ments d’ putains,
On va r’découvrir la Détresse,
La Purée et les Purotains !
Les jornaux, mêm’ ceuss’ qu’a d’ la guigne,
À côté d’artiqu’s festoyants
Vont êt’ pleins d’appels larmoyants,
Pleins d’ sanglots,.. à trois sous la ligne !
la suite : Jehan Rictus – L’hiver
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Merci! Je l’ai lu en entier.
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Moi c’que je veux savoir c’est y’a quoi derrière le « et tout et tout »?
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Il n’y a rien.
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C’est déjà ça.
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